Pour construire ce palais, que le Nabab a bâti dans le but de les offrir à sa nièce Alice Cantacuzino, les techniques les plus récentes ont été employée, ainsi que les meilleurs matériaux de l’époque (béton armé, rails de chemin de fer, granite). Les murs extérieurs ont plus d’un mètre d’épaisseur, la fondation et le vide sanitaire sont construits en pierre, ce qui explique la solidité de la bâtisse. La construction comprend 3 niveaux : demi-sol, rez de chaussée et premier étage (pareil que Le Petit Trianon) et à l’intérieur se trouvaient plusieurs salles de festivités pour les fêtes.

Sur la façade, on trouve plusieurs éléments spectaculaires : sculpture en base relief qui représente deux anges qui portent l’emblème de la famille, les colonnes groupées par paires, les encadrements des fenêtres sculptées en pierre, qui à chaque niveau ont un modèle différent.

Malheureusement, aussi bien le parc que le palais sont non achevés à cause de la mort de Gheorghe Grigore Cantacuzino en 1913 (à la suite d’une pneumonie, à 81 ans), mais aussi à cause du début de la Première Guerre Mondiale. La bâtisse a souffert pendant la Première Guerre Mondiale: le toit a été détruit, ce qui a entraîné la dégradation de l’ensemble du palais. Il paraît que la famille Cantacuzino n’a plus investi d’argent dans le Petit Trianon, une fois sa construction achevée. Avec le temps, la bâtisse et le parc se sont dégradés, les murs habillés en pierre d’Albesti étaient infestés par le bacille Koch, un champignon qui attaque la pierre comme un cancer.

A présent, des démarches ont été effectuées pour restaurer le Petit Trianon, pour le transformer en centre culturel de la région.

Le palais se trouve au milieu d’un parc réalisé par le célèbre paysagiste autrichien, Karl Friedrich Wilhelm Meyer, qui a été appelé par l’intendant Grigore Cantacuzino (autour de l’année 1840), pour l’aménagement du domaine de Floresti. Dans ce parc, l’intendant Grigore Cantacuzino a construit, entre 1826 et 1830, une église, restaurée en 1876 par son épouse et peinte par Gh. Tatarescu. À côté de l’église, l’intendant a construit un manoir, qui fonctionne aujourd’hui comme hospice.